Comment devenir traducteur freelance ?

Comment devenir traducteur freelance ?

Pour vos projets de traduction en français, en anglais, en allemand, en espagnol et dans bien d’autres langues, ComeUp regroupe de nombreux traducteurs professionnels. Les traducteurs peuvent exercer leur activité dans une agence, dans une entreprise ou encore en tant que freelance.

La traduction est une catégorie phare de la plateforme. Pourtant, nous ne connaissons que trop peu leur métier. C’est pourquoi, nous avons demandé à deux traductrices du site de nous parler de leur travail. Une véritable immersion dans leur quotidien, permettant d’entrevoir les subtilités de leur activité. Découvrez le travail de traducteur freelance à travers les réponses d’AgatheTraduction et de Socopix.

 

Comment se passe une mission de traduction ?

Avant de commencer une traduction, il est important de lire attentivement le projet à traduire une première fois. Cela permet de définir le contexte, de comprendre le sens et les nuances, mais aussi d’identifier le style. Pour Socopix, c’est durant cette étape qu’il faut poser des questions au client s’il y en a. Arrive ensuite la traduction, qui nécessite de respecter le style et les spécificités de la langue cible. Certaines missions peuvent nécessiter quelques recherches, notamment si le document est un peu technique.

Une fois la traduction effectuée, il est indispensable de procéder à une première relecture pour corriger les éventuelles coquilles et certaines tournures de phrases. Cette étape permet au traducteur de corriger le texte si un mot ou une phrase peut être amélioré. Comme AgatheTraduction l’indique, lorsqu’il s’agit d’un travail de grande ampleur tel qu’un livre, il est important de garder une certaine cohérence tout au long de l’ouvrage. Dans ce cas-là, cela implique de faire des relectures intermédiaires.

À quoi un traducteur doit-il faire attention lorsquil traduit un contenu ?

Nos traductrices sont unanimes, il faut avant tout tenir compte du contexte et des différences culturelles propres à chaque pays. Il est important de prendre en compte le lecteur final, afin qu’il puisse comprendre pleinement ce qu’il lit. Pour AgatheTraduction, c’est pour cela qu’il est important d’avoir fait des études qui enseignent la civilisation des pays qui parlent la ou les langue.s à traduire.

Pour Socopix, il faut aussi faire attention aux mots que l’on emploie. Il peut parfois s’agir de jargon lié au domaine du client. S’il n’est pas maîtrisé, des recherches seront alors indispensables pour restituer un écrit de qualité sans dénaturer le sens et le style du texte source (celui qui fait l’objet d’une traduction).

Pour quels types de clients travaille un traducteur freelance ?

Un traducteur indépendant peut être amené à travailler pour tout type de clients et pour toutes les personnes qui ont besoin de ses services. On y retrouve donc des particuliers, des petites entreprises mais aussi de plus grands établissements. À travers ses différentes missions, il traduira de nombreux contenus comme des e-books, des sites e-commerce, des formations, et bien d’autres types de documents.

Comme l’indiquent nos traductrices, le secteur d’activité correspond à la spécialisation du traducteur freelance (finance, juridique, médicale, etc.) et de son appétence culturelle personnelle (sport, immobiliser, environnement, etc.). Cela n’empêche pas un traducteur de rester généraliste s’il le souhaite. Mais, comme dans tout métier, la spécialisation est un vrai plus.

Traducteur freelance : comment définir son tarif ?

Les traducteurs freelance définissent en général une tarification au mot. Pour cela, il faut prendre en compte certains critères tels que la langue, la difficulté technique du contenu, mais aussi le degré d’urgence de la mission. On peut aussi fixer un taux horaire et s’en servir de base pour facturer.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de définir son tarif, cela dépend de chaque indépendant. De plus, les tarifs ne sont pas gravés dans le marbre. Au contraire, ils évoluent au cours de la carrière.

Utilisez-vous des outils particuliers ?

Pour nos traductrices, pas de traduction automatique, mais plutôt des dictionnaires ! En tant que traducteur, il faut porter une attention toute particulière au vocabulaire. Et c’est là que les dictionnaires, papiers ou en ligne, sont indispensables.

Nos traductrices optent aussi pour un dictionnaire des synonyme, ils sont très intéressants pour enrichir les traductions et trouver LE terme le plus adapté au contexte.

Aussi, croire qu’un traducteur n’a pas besoin d’un dictionnaire parce qu’il est bilingue, c’est se tromper. En effet, mieux vaut vérifier le sens d’un mot et surtout si un autre n’est pas plus adapté. Et puis, il ne faut pas oublier que même lorsqu’il écrit dans sa langue maternelle, il peut en avoir besoin.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon traducteur ?

Nos deux traductrices sont encore une fois d’accord sur la réponse. Pour être bon dans ce métier, il faut aimer les langues étrangères, mais pas que ! Il faut aussi avoir une orthographe irréprochable et connaître parfaitement les particularités propres au pays de la langue dans laquelle, ou à partir de laquelle, on traduit. En plus d’être patient et d’aimer chercher la bonne tournure de phrase et le mot adéquat, il faut aussi être curieux et très rigoureux.

Avez-vous fait des études particulières ?

Après l’obtention d’un bac littéraire, AgatheTraduction est passée par une classe préparatoire aux grandes écoles Hypokhâgne-Khâgne avant d’aller à l’université en Langue Littérature Civilisation Étrangère et Régionale, parcours anglophone qui lui a permis de se spécialiser en traduction et traductologie. Notre traductrice français-anglais a ensuite débuté son activité.

Socopix quant à elle a obtenu une Maîtrise de Langues Étrangères Appliquées. Elle a par la suite suivi une formation à distance auprès d’un organisme privé pour avoir un diplôme de traductrice et lancer son activité.

Comment êtes-vous devenue traductrice freelance ?

Après sa maîtrise de L.E.A, Socopix a travaillé dans plusieurs entreprises où ses compétences linguistiques étaient utilisées, entre autres, pour des traductions en anglais et en italien. En parallèle, elle effectuait de nombreux séjours à l’étranger. Et c’est en 2021 qu’elle a décidé de donner vie à son rêve d’adolescente et de devenir traductrice, en suivant une formation qualifiante.

C’est après ses études en L.L.C.E.R qu’AgatheTraduction est devenue traductrice indépendante. Pourquoi son choix s’est porté vers la traduction ? Car elle souhaitait absolument pratiquer l’anglais au quotidien, mais aussi en apprendre plus dans de nombreux domaines qui lui étaient inconnus. C’est d’ailleurs ce qu’elle préfère dans son métier : découvrir et apprendre à mesure qu’elle travaille sur différentes missions.

 

Quelles sont les difficultés de cette profession ?

Pour nos vendeuses, une des difficultés majeure que l’on rencontre en tant que traducteur freelance, c’est réussir à faire comprendre à certains clients qu’il ne suffit pas de quelques bases pour maîtriser la langue. Le métier de traducteur est souvent sous-estimé, notamment en anglais, car tout le monte touche un petit peu à cette langue pendant ses études, et pense que c’est suffisant.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer ?

Avant de se lancer, il ne faut pas croire que parce que l’on parle relativement bien anglais, on peut devenir traducteur. En effet, il ne suffit pas de parler une langue pour se déclarer traducteur. Il est important de parfaitement maîtriser la ou les langue(s) traduite(s) et de connaître leurs spécificités et les différences culturelles.

Sans être obligatoire, avoir un diplôme reste un vrai plus, notamment auprès des clients. La lecture d’ouvrages dans les langues que l’on traduit est aussi un aspect important. C’est important pour l’orthographe, mais également pour entretenir et améliorer sa plume. En effet, la traduction de textes implique aussi une forme de créativité, il faut savoir jouer avec les mots.

Enfin, il est primordial d’être curieux. Il y a toujours des choses à apprendre, des informations à aller chercher par soi-même afin de mener à bien les différents projets des clients.

Besoin d’un traducteur professionnel pour votre projet de traduction ? Découvrez vite cette catégorie phare de la plateforme.

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